Confronté à sa mort par la maladie, l’auteur s’interroge sur la place du vivant et de la technologie dans notre monde. À partir du rôle central du corps dans l’écriture, il tente de se situer comme écrivain face aux productions des robots conversationnels. Mettant en doute la notion même d’intelligence artificielle, il analyse les modalités de construction des textes par les dispositifs algorithmiques. L’écrivain prend position face à ces technologies et nous offre un point de vue inédit sur le supposé progrès que les propagandistes des robots conversationnels font miroiter à l’humanité.

Se désignant lui-même comme animal-humain, Claude Paré propose se rapprocher du vivant et de mettre à distance l’idéologie qui veut remplacer la pensée par des automatismes, le corps par des artéfacts digitaux.